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Suite à mes réflexions personnelles, je crois fortement qu’il est possible, voire même inévitable, d’introduire le monde extérieur dans les pratiques pédagogiques quotidiennes. En me fiant sur mes expériences personnelles, les enseignants qui m’ont marqué le plus au secondaire sont ceux qui prenaient du temps au début du cours pour discuter d’actualité, ou de découverte se passant un peu partout dans le monde. De mon avis, en introduisant le monde extérieur, soit par la discussion d’événements actuels ou le partage de nouvelles découvertes, on peut susciter l’intérêt chez les élèves. On peut aussi clarifier la question principale de plusieurs élèves, « qu’est-ce que ceci me servira plus tard » tout simplement en introduisant des concepts du domaine en question venant du monde extérieur. De cette façon, on permet à l’élève de mieux contextualiser la matière ou le domaine d’étude en partageant avec lui d’exemples concrets de son application dans le monde extérieur. Quelle meilleure occasion dans un cours d’histoire par exemple de partager les nouvelles d’actualité en expliquant à l’élève que l’histoire s’écrit chaque jour! Il importe d’expliquer à l’élève que l’actualité d’aujourd’hui sera l’histoire de demain. Durant mon séjour à l’école secondaire, je me souviens comme s’il était hier les événements du 11 septembre 2001. La population étudiante était très confuse à ce moment puisqu’on ne comprenait pas ce qu’il venait d’arriver et je n’oublierai jamais les actions d’un de mes enseignants d’histoire puisqu’il y a discuté en classe de cet événement et de l’impact de ceci sur les États-Unis, voir même le monde. Il avait expliqué à la classe qu’on venait de vivre un moment très marquant de l’histoire et c’est à ce moment que j’ai compris l’importance d’un cours d’histoire. De plus, en introduisant le monde extérieur dans la salle de classe via la discussion et le partage d’information, on peut développer la pensée critique des élèves par le partage d’opinions ou tout simplement par la réflexion et l’analyse d’un événement. Il est important que l’élève comprenne qu’il y a un monde immense en dehors de la communauté locale de l’école. De plus, introduire le monde extérieur en salle de classe peut enrichir l’expérience éducative lorsqu’on arrive à susciter l’intérêt des élèves vis-à-vis un sujet particulier, car si l’élève est intéressé, il sera motivé et s’il est motivé, il sera actif dans son apprentissage.

Tout ceci étant dit, une façon très efficace d’introduire le monde extérieur dans les pratiques éducatives est par l’entremise du « World Wide Web » ou par l’utilisation des outils du Web 2.0. Le web permet le partage rapide de l’information. Lorsque j’étais à l’école, la façon la plus commune par les enseignants d’introduire le monde extérieur en salle de classe était de lire le journal du matin. Aujourd’hui, grâce au web, on a accès à l’information plus rapidement. S’il y a un événement majeur se produisant dans le monde, on est capable d’être mis au courant souvent à l’instant même grâce aux réseaux sociaux, aux blogues, aux flux RSS, ou par autres outils du Web 2.0. Selon les diverses recherches, un grand besoin pour les élèves de la « Génération net » est la rapidité et l’accès facile à l’information. Les jeunes ont souvent le besoin d’être au courant de tout et avant le reste du monde. L’élève veut toujours être branché sur le monde, voici selon moi un des dilemmes pour eux lorsqu’on interdit l’utilisation des technologies à l’école, comme les iPod, les cellulaires, ou l’ordinateur puisqu’on ne répond plus maintenant à ses besoins. En écoutant le reportage de Janic Tremblay, j’ai beaucoup aimé et je suis en accord avec les propos d’un des professeurs de génie électrique à l’université de Sherbrooke lorsqu’il discute du fait qu’on doit changer la pédagogie pour répondre aux besoins des jeunes d’aujourd’hui. On doit questionner les méthodes actuelles en lien avec la façon dont les jeunes apprennent ou souhaitent apprendre. Par la suite, on discute que cette université ait aboli les cours magistraux pour aller vers l’enseignement par projet ou par problème. Donc, il est clair que les méthodes traditionnelles de l’enseignement ne répondent plus nécessairement aux besoins de la nouvelle génération. Je crois fortement qu’avec les outils du Web 2.0, on peut mieux répondre aux besoins des élèves et bien sûr introduire le monde extérieur en salle de classe. L’enseignant peut partager avec ces élèves les nouvelles reliées aux champs d’études du cours pour mieux contextualiser les apprentissages en voyant leurs applications dans la vie de tout le jour. De plus, dans l’article intitulé « Le Web 2.0 et les profs », on mentionne comment le Web 2.0 permet d’aller chercher les expertises d’un spécialiste du domaine pour co-construire ou co-animer un scénario d’apprentissage. À l’aide du web ou des outils comme « Skype », on peut avoir un invité spécial afin de discuter avec les élèves d’un domaine particulier d’intérêt sans nécessairement être en salle de classe. On n’est plus limité par la distance géographique des experts de certains domaines. On peut comprendre facilement d’après cet article jusqu’au point le Web 2.0 peut devenir un outil hyperpuissant pour les enseignants dans leurs pratiques pédagogiques. On parle dans cet article du fait que l’usage du Web 2.0 modifie également les démarches d’enseignement ce qui était un point important à modifier relevé dans le reportage de Janic Tremblay. Le Web 2.0 permet alors la co-construction des savoirs non seulement entre élèves, mais aussi entre professionnels du domaine de l’enseignement. Par l’entremise du Web 2.0, l’enseignant peut aussi introduire le monde extérieur dans sa planification de scénario d’apprentissage. Il n’est plus maintenant limité aux ressources humaines ou matérielles de sa région puisque le web rend accessibles diverses ressources venant de partout au travers le monde. L’enseignant peut maintenant partager, recevoir, ou co-construire du contenu pédagogique avec autres experts du domaine pour enrichir les activités faites en salle de classe auprès des élèves permettant d’enrichir leur expérience éducative. D’après l’article, des outils comme « etherpad », « skype », « twitter », « wiki », ou l’utilisation des blogues sont très utiles à cet égard.

Cependant, malgré l’utilité importante du Web 2.0 pour introduire le monde extérieur en salle de classe, l’enseignant doit prendre les précautions nécessaires pour s’assurer de respecter les règles de la politique 311 et pour s’assurer qu’il y a bel et bien une utilité pédagogique dans l’utilisation des outils du Web 2.0. De plus, il est important de ne pas « bombarder » les élèves avec le Web 2.0 puisque ces derniers résultent souvent à la multitâche, dite extrême. Comme le professeur Clifford Nass, de l’Université Stanford en Californie, ressort de ses études, les élèves font souvent recours à la multitâche sans nécessairement être en mesure de le faire correctement. Cela résulte dans la perte d’information pertinente et une désorganisation du traitement de l’information au niveau du cerveau.

Sans question, l’arrivée des réseaux sociaux a une incidence considérable sur les relations interpersonnelles et professionnelles.

Premièrement, il est très important, en tant qu’utilisateur du Web 2.0 ou des réseaux sociaux, qu’on soit conscientisé sur l’importance des enjeux reliés à l’utilisation de ces outils. Il importe de comprendre que l’information partagée sur le web est permanente et est facilement disponible pour tous ceux et celles qui veulent en savoir plus au sujet de l’utilisateur en question. De plus, l’information ou le contenu partagé sur le web n’est plus géré uniquement par l’utilisateur puisque tout ceci est « stocké » dans divers serveurs responsables à la gestion du site. Comme mentionné par l’organisme gouvernemental « Privcom » dans leur vidéo « réseautage social et vie privée », le contrat d’utilisation typique des réseaux sociaux indique clairement qu’en plaçant l’information sur leur site, on accorde le droit à cette entreprise d’utiliser et de partager cette information souvent pour leur gain. Ce qui vient à dire qu’une fois l’information placée dans leur réseau, elle n’appartient plus uniquement à l’utilisateur. De plus, comme mentionnée ci-dessus, l’information qu’on place sur le web est souvent accessible à tout le monde. Bien sûr, plusieurs sites comme « Facebook » permettent la gestion quant à la sécurité et le partage du contenu et de l’information personnels placés sur le site. Cependant, ces paramètres de sécurité sont souvent inefficaces et facilement contournés comme l’article sur « Wikipedia » intitulé « Criticism of Facebook » mentionne au sujet du réseau social « Facebook ». La réalité des choses est vraiment bien présentée à l’utilisateur des réseaux sociaux à l’aide du vidéo « Think before you post ». Donc, on doit faire attention et bien réfléchir quant au contenu et à l’information qu’on partage sur le web avec le reste du monde. En plaçant de l’information et du contenu personnels sur le web, on crée ce qu’on appelle aujourd’hui une identité numérique. Donc, l’utilisateur des réseaux sociaux ne doit pas uniquement gérer son identité personnelle et professionnelle avec les gens qu’il côtoie chaque jour puisqu’il doit aussi gérer son identité personnelle et professionnelle en ligne. Selon moi, l’importance est que l’identité numérique que l’on se crée en ligne doit être en accord avec son identité professionnelle et personnelle dans le monde réel. Voilà souvent une problématique importante dans l’utilisation des réseaux sociaux. À mon avis, les jeunes ne comprennent pas nécessairement l’importance de bien gérer son identité numérique. Il voit souvent leurs interactions avec le monde virtuel et celles avec le monde réel comme deux entités différentes. La réalité est que son identité numérique influe beaucoup sur son identité personnelle et professionnelle. Voici pourquoi il est important de bien éduquer les utilisateurs des réseaux sociaux à ce sujet. Je trouve que les vidéos de l’organisme francophone « Ado Santé » réussissent très bien à partager ce message à la masse, c’est-à-dire de tout simplement réfléchir sur ce qu’on fait sur le web. Selon une présentation « Prezi » de Sébastien Rioux, un nouveau défi pour l’école est d’éduquer les élèves sur la bonne gestion de son identité numérique surtout lorsqu’on réfléchit sur le fait que 75 % des enfants utilisent l’internet dès l’âge de sept ans. À titre d’exemple, j’ai vécu une situation où l’une de mes coéquipières de travail s’est fait réprimander par son employeur à cause d’une information qu’elle avait placée sur son « Facebook » qui allait à l’encontre des directives du partage d’information de l’employeur. Aujourd’hui, il est considéré tout à fait normal qu’un employeur ou un futur employeur vérifie l’information sur le web de l’employé pour s’assurer que son identité numérique demeure professionnelle pour ne pas nier à la réputation de l’employeur.

Pour plusieurs, les enjeux reliés à l’utilisation des réseaux sociaux font en sorte qu’ils évitent tout simplement de tomber dans le piège craignant d’endommager leurs identités professionnelle et/ou personnelle. Selon moi, l’évitement vis-à-vis les réseaux sociaux n’est pas vraiment la solution. Une véritable solution serait plutôt de faire sa présence sur le web pour créer et gérer soit même son identité numérique de sorte qu’elle représente bel et bien sa propre personne. N’est-ce pas à son avantage d’ajouter et de gérer soi-même l’information que les autres retrouveront sur le web? En ayant une bonne présence sur le web, on crée une identité numérique qui est bel et bien professionnelle et qui peut être personnelle selon la discrétion de l’utilisateur.

En tant qu’enseignant, on a déjà vu les avantages des réseaux sociaux en tant qu’outils pédagogiques à l’aide de l’article de « Le Web 2.0 et les profs ». Par exemple, l’utilisation de « Skype » dans la coconstruction des savoirs et du contenu pédagogique en tant que professionnel du domaine. À l’aide d’expérimentation personnelle, je comprends maintenant les avantages pédagogiques considérables d’un outil comme « Skype » en tant que professionnel du domaine d’éducation. Donc, bien sûr les réseaux sociaux peuvent avoir une influence sur son identité professionnelle en tant que pédagogue. Voici pourquoi il est important de bien gérer l’information qui se trouve sur le web à son sujet. Selon moi, dans le cas où l’on gère bien l’information partagée sur ces sites, l’identité numérique que l’on créera sera à son avantage. De plus, je crois fortement qu’il y a un énorme potentiel pédagogique quant à l’utilisation des réseaux sociaux. Je trouve que les bénéfices de ces outils surpassent les inquiétudes. Au courant de la semaine, je suis tombé (grâce à Twitter) sur une entrée dans le blogue d’Edwin McIntosh intitulé « Teachers and Facebook ». Il propose une très bonne utilité de Facebook quant à la création de page d’intérêt (pour un cours par exemple) que les élèves peuvent joindre dans le but de suivre les entrées du créateur. Ceci serait une très bonne façon d’informer les élèves de nouvelles ou de contenu reliés à un cours, à une équipe, ou à un comité quelconque. Il adresse aussi les inquiétudes reliées à « Facebook » quant à son utilisation par l’enseignant et l’interaction avec ses élèves.

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